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Photo du rédacteurLucardashian Du 71

INTERVIEW DE MATHIS FLEURET JOURNALISTE AU FIGARO

Deuxième interview, Mathis Fleuret journaliste en alternance au Figaro à accepte à répondre à mes questions, et c'est passionnant !


- Qui êtes-vous ? Présentez vous…


Je m’appelle Mathis Fleuret, j’ai 23 ans et je suis étudiant en journalisme dans ma dernière année de master, en alternance au Figaro.


- Comment décririez-vous le métier de journaliste ?


Même si c’est un peu cliché, c’est surtout être curieux et avoir des idées tout le temps. Il faut constamment suivre l’actu et penser à des sujets. Donc c’est un métier avec pas beaucoup de repos puisqu’en général on s’informe en dehors des heures de travail, et les sujets on peut aussi les trouver dans des veilles d’actu ou juste en parlant avec des amis.


Quelle est votre journée type ?


Je n’ai pas vraiment de journée type parce que j’alterne entre des Factu (des formats longs) et du travail de desk. Le desk, c’est simplement suivre ce qu’on appelle « l’actu chaude », ce qui se passe en ce moment. Donc il faut surveiller les déclarations des politiques ou d’autres acteurs qui sont dans l’actualité puis sortir la vidéo pour notre site internet et nos réseaux sociaux.


Vous avez fait quelles études ?


J’ai fait deux ans de licence information-communication à Paris VIII, puis j’ai fait une licence professionnelle « techniques journalistiques pour les nouveaux médias » et enfin un master journalisme à l’Université de Cergy-Pontoise. Donc je n’ai pas fait d’écoles reconnues par la profession, mais ça montre qu’il n’y a pas qu’un seul chemin pour devenir journaliste, on n’est même pas obligé de faire des études de journalisme pour.


Parlez-nous de FACTU…


Factu c’est une émission d’explication de l’actualité. Donc on prend un sujet, en général une question, et on tente d’y répondre. En terme de travail par rapport à l’autre question, là on est quasiment seul pour écrire la vidéo, faire les interviews, tourner et monter. Après il y a quelqu’un au motion design pour les animations et les chefs pour valider la vidéo.


Quelle est votre plus beau souvenir dans le métier ? Et pourquoi ?


Je pense que c’était en 2017, avec un ami on avait décidé de partir du jour au lendemain en Espagne pour couvrir les manifestations indépendantistes en Catalogne. On n’était absolument pas journalistes, juste des étudiants, mais se retrouver dans un autre pays pour couvrir une manifestation historique c’était quelque chose d’incroyable pour moi. Sans parler d’opinions sur le sujet, c’est le plus grand rassemblement que j’ai jamais vu et de loin, c’était très impressionnant de se retrouver au milieu de tous ces gens. Et pouvoir directement leur parler sans passer par le biais d’un média c’était complément nouveau aussi.


Comment cela vous est venu de faire un mini reportage d'environ 1 minute sur TikTok ?


A vrai dire je ne sais même plus comment ça m’est venu ! Je pense que l’idée a fait son chemin dans ma tête fin 2019, j’étais intrigué par ce réseau sans même être allé dessus. Je me suis dit que ce serait sympa d’offrir de l’actu aux plus jeunes, parce qu’à l’époque les utilisateurs de TikTok c’était vraiment les collégiens. Donc j’ai commencé à en parler à mon ami Thomas qui était super motivé et début 2020 on a sorti notre première vidéo et « C’est l’histoire de » est né. À l’époque je pense qu’on était vraiment les premiers à faire de l’actu comme ça en France sur TikTok. Malheureusement aujourd’hui le compte est un peu stand-by parce qu’on est trop pris avec Thomas pour continuer mais j’espère pouvoir reprendre un jour.


- Quel conseil pourriez vous donner à des futurs journalistes ?


Il n’y a pas de conseil miracle où si vous ne l’appliquez pas vous ne serez pas journaliste. Mais je dirai que pour se donner une chance en plus, c’est d’essayer d’avoir tout le temps des projets à côté. Peu importe si c’est dans la presse écrite, la vidéo, la radio etc. c’est bien si vous pouvez monter votre projet étudiant sur un support que vous aimez pour traiter de sujets qui vous plaisent. Ça montre à vos futures écoles que vous savez ce que vous voulez faire, ça vous forme et ça peut vous aider à trouver des stages.

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